ÎLE CHILOE

ÎLE CHILOE

19 mai 2016 Non Par ouestelle

Du 16 au 20 mars 2016

La belle Chiloé, deuxième plus grande île du Chili et tout autant de richesse. Ce petit bout de terre est resté longtemps isolé du reste du pays ce qui a protégé et conservé son histoire, sa culture et surtout son passé. Des 150 églises présentent sur l’île, 16 sont inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO dont 10 sont déclarées Monument national : Achao, Quinchao, Nercón, Chonchi, Villupulli, Rián, Quilquico, Dalcahue, Curacó de Velez et Castro.

La culture chilote est également remplie de légendes plus bizarres les unes que les autres. Certains tours sont d’ailleurs organisés la nuit durant lesquels des compteurs vous racontent toutes ces histoires dignes des contes Grimm. La légende raconte qu’un marin espagnol aurait abandonné un livre de magie blanche au XIX ème siècle d’où ces légendes ont été, par la suite, inspirées puis amplifiées. Un exemple bien connu est celui du basilico qui vit dans une grotte et qui paralyse ceux qui se font piquer (ce n’est pas sans rappeler une fameuse histoire grecque).

C’est complètement par hasard que je me retrouve sur cette île et je n’ai qu’une envie, y retourner ! Je n’ai, en effet, que effleuré la richesse de cette île car mon objectif à ce moment là était d’aller vers le nord, ma date de retour s’approchant à grands pas. Je n’ai donc pu voir que 3 villes :

– Quellon, qui n’a AUCUN intérêt, pas très beau et plutôt insécure
Castro, « centre touristique » et capitale de l’île avec ses maisons sur pilotis
Ancud, plus grande agglomération de l’île et sa pinguinera

La première chose qui m’a marquée, c’est le changement total de paysage. Je ne suis plus en Patagonie, ça c’est sûr. La majorité des terres sont vallonnées et couvertes de champ. Ça me rappelle un peu le centre de la France. En plus, j’ai de la chance, il fait beau alors que l’île est réputée pour être régulièrement sous la pluie. Tant mieux, je n’avais pas de parapluie. Malgré l’agitation des villes, je trouve Chiloé reposante. Surtout que la haute saison est terminée, je ne croise donc quasiment aucun touriste.

Deuxième chose que j’ai apprécié : la population. Entre l’autostop et le couchsurfing, j’ai pu rencontrer pas mal de chilotes et ils étaient tous super sympathiques et serviables. Fiers de leur île, ils étaient toujours de bons conseils.

Blog que je vous conseille pour avoir plus d’infos : Un sac sur le dos