
IGUAZU
Depuis qu’une amie m’avait dit que c’était un des plus beaux trucs qu’elle avait vu, je voulais à tout prix y aller, les chutes d’eau d’Iguazu !
16 février 2016
Après je ne sais combien d’heure de bus et d’avion j’arrive enfin à Iguazu ! Pour ceux qui ne suivent pas, j’étais au Mexique juste avant.
J’ai fait le trajet Buenos Aires – Iguazu en avion. En effet, les bus en Argentine sont HORS DE PRIX et en réservant mon avion avec un peu d’avance j’avais eu un aller-retour 20 euros plus cher que le bus. 20 euros pour 1h30 d’avion au lieu d’une journée de bus, je prends ! NB : en bus ça coûte 180 euros l’aller-retour. Mais ASTUCE que j’ai découvert après (c’est toujours après qu’on nous dit les choses, n’est ce pas ?), il y a apparemment une compagnie de bus brésilienne qui fait le trajet Foz de Iguazu – Buenos Aires pour quasiment la moitié du prix. Mais attention, il faut payer avec la monnaie locale et non en dollar ou en euros.
« Pour aller à l’aéroport jusqu’au centre, il y des navettes à 90 pesos argentins. »
Bref, je dors à l’hostel 10. Déjà le nom tu ne comprends pas trop – non il n’est pas au numéro 10 de la rue – mais ça ce n’est pas grave. Le seul avantage de cet hostel c’est qu’il n’est vraiment pas cher (110 pesos argentins) et qu’il n’est pas loin du centre. Mais sinon, c’est pas très propre, les proprios ne sont pas les plus sympas du monde. Bref, pour dormir, c’est bien, comme Seb.
17 février 2016
Le premier jour je me suis rendue aux cascades (car il n’y en a pas une mais beaucoup) du côté argentin avec deux françaises que j’ai rencontrées à l’hostel. C’est à couper le souffle. Je rêvais d’y aller, tout le monde me disait d’y aller, maintenant je sais pourquoi.
C’est immense, c’est intense, c’est splendide.
Déjà l’environnement dans lequel sont les chutes est incroyable. Une jungle luxuriante nous entoure, à perte de vue, c’est indescriptible tellement c’est beau. Peu importe si on est toute transpirante avec ce climat tropical, peu importe si on se fait manger par les moustiques, ça en vaut la peine. Bref, je vous laisse y aller et kiffer.
Juste, petit conseil : du côté argentin il y a trois chemins différents, celui du bas, celui du haut et la gorge du diable (garganta del diablo). Commencez par celui du bas et du haut et terminez par la gorge du diable. Car la gorge du diable c’est vraiment le plus époustouflant, tu sens toute la force de la nature, c’est… Whaou. C’est une force qui t’attire, je ne sais pas comment l’expliquer, mais, étrangement tu as envie de te jeter dans cette immensité d’eau. Tu sais que c’est comme avoir envie de se suicider mais c’est plus fort que toi, tu as cette envie folle, qui n’a aucun sens, qui prend procession de ton corps. C’est le bouquet final ! Donc il vaut mieux finir par ça.
Autre chose à faire dans le parc : il y a, un peu plus en retrait, un chemin dans la jungle qui mène à une petite cascade. C’est sympa à faire, il n’y a quasiment personne et si vous êtes chanceux comme on l’a été vous verrez des singes et vous aurez la cascade sans personne pour vous embêter (c’est le moment de se mettre à poil !). Le coup des singes c’était génial. On a vraiment eu de la chance. En plus on était avec une mamie qui a abandonné et fait demi tour genre 10 minutes avant qu’on croise les singes, quel dommage ! Ils étaient 15 ou 20, il y avait des bébés, c’était un truc de fou !
« Parlons temps : ça vous prend toute la journée.
Parlons argent : le bus aller-retour du centre aux cascades coûte 100 pesos, l’entrée… je ne sais plus, entre 200 et 300 je pense. Et tout est en cash ! »
18 février 2016
Deuxième jour, je me tâte…. Faire ou ne pas faire le côté brésilien ? C’est que je vais encore dépenser plein de sous dans cette affaire. Bon, je ne vais pas revenir de sitôt donc on y va ! L’argent c’est fait pour être dépensé de toute façon !
Je prends un aller-retour de Puerto Iguazu jusqu’aux cascades côté brésilien. Je ne me souviens pas du prix mais c’est dans la même fourchette que le bus pour aller aux cascades du côté argentin.
Attention : si tu prends le bus qui va direct jusqu’aux cascades, tu n’auras pas le tampon du Brésil sur ton passeport. Ils te font passer juste par la douane argentine pour le tampon de sortie puis d’entrée. Si tu veux le tampon il faut prendre le bus jusqu’à Foz de Iguazu et après prendre un autre bus pour les cascades. J’aurais bien voulu le savoir plus tôt ça… un peu déçue de ne pas avoir ce tampon !
L’entrée se paye en réal ou en pesos, il me semble que ça coûte 170 pesos ou un truc du genre. Moins cher que le côté argentin et c’est normal. En effet, ici, c’est beaucoup plus petit. En 2 heures, tu as fait le tour. Un bus t’amène jusqu’au début du sentier. Tu marches une heure et voilà. Donc pour ceux qui veulent économiser de l’argent, c’est le côté brésilien qu’il faut sacrifier.
Moi, après coup, j’ai bien fait d’y aller en fait car la vue sur les cascades est totalement différente de ce que j’avais vu la veille. Au début du sentier, tu as un panoramique sur l’ensemble des cascades. Ça c’est la grosse différence entre les deux côtés car en Argentine tu ne peux pas avoir une vue d’ensemble aussi large. Puis, à la fin du sentier, tu arrives à la garganta del diablo et, alors que du côté argentin tu es au top de la cascade, là tu es en bas d’une des cascades. Du coup, tu ressens toute la force de l’eau, c’est juste un truc de fou. Tu as l’impression d’être au milieu d’une tempête, le vent est super puissant, tu as l’impression qu’il pleut mais non, c’est juste la puissance de l’eau qui s’écrase à quelques mètres de toi. Je n’avais jamais vu un truc comme ça dans ma vie.
C’est impressionnant, indescriptible.
Après ça je voulais faire le parc aux oiseaux qui est juste à côté mais j’ai mal prévu mon coup car il ferme à 15h, il était trop tard et je n’ai pas pu y aller.
Bref, je rentre sur Puerto Iguazu, je décide de faire un tour dans la ville et me rends jusqu’au point des 3 frontières. Il n’y a pas grand-chose de spécial mais c’est fun de se dire que de l’autre côté de la rivière c’est un autre pays.
Je rentre un peu trop tard à l’hostel et je ne peux plus réserver la navette à 90 pesos pour l’aéroport pour le lendemain. Merde. On me sort du 350 pesos pour le taxi… non ! Je ne veux pas dépenser autant. Finalement, la meuf de l’hostel appelle un de ses amis qui me fait le taxi pour 200. C’est beaucoup plus que la navette mais c’est déjà mieux. Réveil prévu à 5h du matin pour prendre l’avion à 8h, direction Buenos Aires !