Holà Argentina !
Du 19 au 22 février 2016
J’arrive le 19 après avoir pris un vol super tôt d’Iguaçu. Je suis crevée. J’avais noté qu’il fallait prendre le colectivo 8 pour aller de l’aéroport jusqu’à mon hôtel dont j’avais déjà la réservation.
Le problème des colectivos et du métro à Buenos Aires c’est qu’il faut une carte pour payer ; la carte Sube. Je ne sais plus combien elle coûte mais ce n’est pas non plus donné, ça vaut le coup que si vous restez au moins une semaine à Buenos Aires je pense. Sinon, vous faites comme j’ai fait, vous demandez à quelqu’un s’il peut payer pour vous avec sa carte et vous lui donnez l’argent en liquide. Un trajet ne vous coûtera pas plus de 5 pesos (30 centimes d’euros environ). J’avais une carte Sube qu’un argentin croisé au Mexique m’avait donnée mais je n’étais pas sûre qu’elle fonctionnait. Bref j’arrive à mon hôtel à 10h, le check in ne se fait pas avant 13h, trop fatiguée pour aller me balader, je me pose dans une chaise en feuilletant un guide sur l’Argentine jusqu’à ce qu’un syrien/français m’interpelle :
« On va boire un café, tu viens ? ».
Pourquoi pas ? Allez je me motive, j’y vais ! Je fais donc la connaissance de ce drôle de bonhomme, syrien par les parents, mais français par la terre, parlant 7 langues, amoureux de 3 nanas, bref, une rencontre intéressante que je n’oublierai sûrement jamais. Puis je vais faire un tour du quartier , aidée par mon guide Geoguide. C’est la première fois que je m’aide d’un guide et pour le coup j’ai trouvé ça super pratique. Je pense vite devenir pro-guide. Je m’enfonce donc dans les quartiers du Microcentre, de Congreso et de Montserrat.
Je ne suis pas une grande fan des villes en général mais là encore moins. Déjà, c’est sale, il y a de personnes pauvres dans la rue dormant sur des matelas de fortune. Puis, en elle-même la ville n’est pas très belle. Il est vrai qu’elle a été construite et détruite deux fois, du coup elle n’a quasiment aucun héritage historique et colonial.
Je passe par Manzana de los luces pour aller à la Plaza de Mayo, fameuse place où les mères et maintenant, les grand-mères des disparus pendant la dictature manifestent chaque jeudi. J’aurais bien voulu voir ça mais je serai partie avant jeudi. Les bâtiments autour de la place, sont, à l’image de Buenos Aires, un mélange de tout et de n’importe quoi. La casa rosada, siège de la présidence, surplombe la place dans un style italien. À sa gauche, on trouve l’énorme banque Nacion puis la cathédrale qui ne ressemble pas du tout à une cathédrale mais plutôt à un temple de Grèce antique. En arrière plan, les immeubles tout beaux tout neufs du quartier de Puerto Madero contrastent complètement. Puis on se retourne et regarde de l’autre côté de la place et là on a un mélange d’immeubles bien moches et d’immeubles imitant le style Haussmannien que l’on trouve à Paris. Car oui, on a vaguement l’impression de se balader dans Paris puisque dans les années 1900 Buenos Aires se revendiquait comme le « Paris du sud » et les constructions dans le style haussmannien étaient très en vogue. Mais n’imite pas Paris qui veut ! Et franchement, moi qui adore ce style, je trouve qu’ici ce n’est rien de plus qu’une pâle imitation, non entretenue qui plus est. En plus ils sont perdus au milieu des autres bâtiments super moches, bref, ça n’a aucun charme. Quand je rentre, je ne suis vraiment pas convaincue.


Le soir, je sors avec les gens de l’hôtel, je fais la rencontre d’autres français et de portugais. On va danser dans une boite installée dans une église, trop fun ! Mais l’alcool est beaucoup trop cher et après 1 heure de cumbia je commence vraiment à en avoir marre.
20 février 2016.
Rentrée à 6h du matin, je n’ai quasiment par dormi de la nuit. Je me rends chez mon couchsurfeur dans un état pas possible. Le pauvre me prend en pitié et va promener son chien pendant que je fais une sieste. De toute façon il fait trop chaud pour le moment pour moi pour sortir.
En fin d’après-midi, on va se balader dans le quartier de la Boca. Connu pour son équipe de football (attention ici, c’est une religion), pour son stade donc, pour être dangereux le soir et pour son caminito. C’est là que je me suis rendue. C’est super mignon. Les maisons sont faites de tôles colorées. Ça fait un peu quartier des artistes, c’est vraiment sympa. On boit un café (j’en ai vraiment besoin après ma nuit blanche) et on prend la route pour rentrer.

Ah j’ai oublié ! Aujourd’hui c’est jour de match ! On sent toute l’énergie des fans dans la rue. Tout le monde porte son tee-shirt aux couleurs de l’équipe de la Boca. Des bus passent dans les rues, pleins à craquer de personnes en joie, chantant, criant, avec drapeaux et confettis. Toute cette joie, c’est enivrant ! Moi qui n’aime pas particulièrement le foot, j’irais bien voir un match ici juste pour être au milieu de l’ambiance !
Sur le chemin du retour, on tombe sur le carnaval local. Rien à voir avec le carnaval de Dunkerque ! Quel bande de petits joueurs. Bon, plus sérieusement, c’est sympa mais sans plus. Un groupe joue de la musique et quelques personnes déguisées « dansent » devant. Et nous ? On regarde ! Au bout d’une heure on en a déjà marre et on reprend la route. On s’arrête acheter bières et pizzas (tout ce qui est bon pour la santé) et on finit par boire des bières tous les deux jusqu’à s’écrouler de fatigue.
21 février 2016
Je décide de retourner à l’hôtel aujourd’hui. Mon couchsurfeur est super sympa mais je sens qu’il veut plus et ça ne me met pas à l’aise. Après deux nuits avec très peu de sommeil, je suis crevée, j’ai besoin de me reposer et de ne rien faire.
Je vais juste faire le marché artisanal qu’il y a tous les dimanches sur la rue Defensa dans le quartier de San Telmo. C’est sympa, il y a du monde, certains font de la musique, je m’achète mon verre à mate et je rentre à l’hôtel.
Le syrien me propose d’aller manger. On se retrouve dans un restaurant indien à quasiment minuit. Encore une fois, je me rends compte que tout est très cher ici, mon porte monnaie pleure comme le téléphone. Ce soir là, je fais la connaissance d’une autre française super sympa. Ah les rencontres ! La meilleure partie de mon voyage !
22 février 2016
Dernier jour à Buenos Aires. Je me motive pour aller jusqu’au quartier de Palermo qui est LE quartier touristique. Je vais vite faire demi tour et entrer à l’hôtel. En effet, d’une, il fait super chaud et je commence à me sentir mal, de deux, le parc botanique où je voulais aller est fermé le lundi, de trois le zoo est HYPER cher. Deux déceptions, c’est deux déceptions de trop, je rentre à la casa ! Tant pis je n’aurais pas vraiment vu Palermo mais honnêtement, je m’en fous.
Je passe le reste de la journée avec les gens de l’hôtel. J’ai mon avion à 6h du matin pour aller à Ushuaia. Pour faire des économies je prends le colectivo 8 qui va jusqu’à l’aéroport international. Mais attention, il met 1h30 pour y aller et tous ne vont pas à l’aéroport. J’attends donc à partir de 1h du matin pour être sûre de ne pas le rater et il passe enfin vers 2h du matin.
Au revoir Buenos Aires. Mucho Gusto !
« Petit bon plan : une française rencontrée sur mon chemin m’a conseillée d’aller sur la Place Serrano le dimanche. Un petit marché coloré au milieu des bars y est installé. De quoi se balader et se détendre en prenant un café ou une petite bière. Et n’hésitez pas à vous perdre dans les rues où vous trouverez nez à nez avec des graff muraux. «
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BUENOS AIRES
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Du 19 au 22 février 2016
J’arrive le 19 après avoir pris un vol super tôt d’Iguaçu. Je suis crevée. J’avais noté qu’il fallait prendre le colectivo 8 pour aller de l’aéroport jusqu’à mon hôtel dont j’avais déjà la réservation.
Mon passage à Iguaçu pour admirer les fameuses cascades, c’est ici
Le problème des colectivos et du métro à Buenos Aires c’est qu’il faut une carte pour payer ; la carte Sube. Je ne sais plus combien elle coûte mais ce n’est pas non plus donné, ça vaut le coup que si vous restez au moins une semaine à Buenos Aires je pense. Sinon, vous faites comme j’ai fait, vous demandez à quelqu’un s’il peut payer pour vous avec sa carte et vous lui donnez l’argent en liquide. Un trajet ne vous coûtera pas plus de 5 pesos (30 centimes d’euros environ). J’avais une carte Sube qu’un argentin croisé au Mexique m’avait donnée mais je n’étais pas sûre qu’elle fonctionnait. Bref j’arrive à mon hôtel à 10h, le check in ne se fait pas avant 13h, trop fatiguée pour aller me balader, je me pose dans une chaise en feuilletant un guide sur l’Argentine jusqu’à ce qu’un syrien/français m’interpelle :
« On va boire un café, tu viens ? ».
Pourquoi pas ? Allez je me motive, j’y vais ! Je fais donc la connaissance de ce drôle de bonhomme, syrien par les parents, mais français par la terre, parlant 7 langues, amoureux de 3 nanas, bref, une rencontre intéressante que je n’oublierai sûrement jamais. Puis je vais faire un tour du quartier , aidée par mon guide Geoguide. C’est la première fois que je m’aide d’un guide et pour le coup j’ai trouvé ça super pratique. Je pense vite devenir pro-guide. Je m’enfonce donc dans les quartiers du Microcentre, de Congreso et de Montserrat.
Je ne suis pas une grande fan des villes en général mais là encore moins. Déjà, c’est sale, il y a de personnes pauvres dans la rue dormant sur des matelas de fortune. Puis, en elle-même la ville n’est pas très belle. Il est vrai qu’elle a été construite et détruite deux fois, du coup elle n’a quasiment aucun héritage historique et colonial.
Je passe par Manzana de los luces pour aller à la Plaza de Mayo, fameuse place où les mères et maintenant, les grand-mères des disparus pendant la dictature manifestent chaque jeudi. J’aurais bien voulu voir ça mais je serai partie avant jeudi. Les bâtiments autour de la place, sont, à l’image de Buenos Aires, un mélange de tout et de n’importe quoi. La casa rosada, siège de la présidence, surplombe la place dans un style italien. À sa gauche, on trouve l’énorme banque Nacion puis la cathédrale qui ne ressemble pas du tout à une cathédrale mais plutôt à un temple de Grèce antique. En arrière plan, les immeubles tout beaux tout neufs du quartier de Puerto Madero contrastent complètement. Puis on se retourne et regarde de l’autre côté de la place et là on a un mélange d’immeubles bien moches et d’immeubles imitant le style Haussmannien que l’on trouve à Paris. Car oui, on a vaguement l’impression de se balader dans Paris puisque dans les années 1900 Buenos Aires se revendiquait comme le « Paris du sud » et les constructions dans le style haussmannien étaient très en vogue. Mais n’imite pas Paris qui veut ! Et franchement, moi qui adore ce style, je trouve qu’ici ce n’est rien de plus qu’une pâle imitation, non entretenue qui plus est. En plus ils sont perdus au milieu des autres bâtiments super moches, bref, ça n’a aucun charme. Quand je rentre, je ne suis vraiment pas convaincue.
Le soir, je sors avec les gens de l’hôtel, je fais la rencontre d’autres français et de portugais. On va danser dans une boite installée dans une église, trop fun ! Mais l’alcool est beaucoup trop cher et après 1 heure de cumbia je commence vraiment à en avoir marre.
20 février 2016.
Rentrée à 6h du matin, je n’ai quasiment par dormi de la nuit. Je me rends chez mon couchsurfeur dans un état pas possible. Le pauvre me prend en pitié et va promener son chien pendant que je fais une sieste. De toute façon il fait trop chaud pour le moment pour moi pour sortir.
En fin d’après-midi, on va se balader dans le quartier de la Boca. Connu pour son équipe de football (attention ici, c’est une religion), pour son stade donc, pour être dangereux le soir et pour son caminito. C’est là que je me suis rendue. C’est super mignon. Les maisons sont faites de tôles colorées. Ça fait un peu quartier des artistes, c’est vraiment sympa. On boit un café (j’en ai vraiment besoin après ma nuit blanche) et on prend la route pour rentrer.
Ah j’ai oublié ! Aujourd’hui c’est jour de match ! On sent toute l’énergie des fans dans la rue. Tout le monde porte son tee-shirt aux couleurs de l’équipe de la Boca. Des bus passent dans les rues, pleins à craquer de personnes en joie, chantant, criant, avec drapeaux et confettis. Toute cette joie, c’est enivrant ! Moi qui n’aime pas particulièrement le foot, j’irais bien voir un match ici juste pour être au milieu de l’ambiance !
Sur le chemin du retour, on tombe sur le carnaval local. Rien à voir avec le carnaval de Dunkerque ! Quel bande de petits joueurs. Bon, plus sérieusement, c’est sympa mais sans plus. Un groupe joue de la musique et quelques personnes déguisées « dansent » devant. Et nous ? On regarde ! Au bout d’une heure on en a déjà marre et on reprend la route. On s’arrête acheter bières et pizzas (tout ce qui est bon pour la santé) et on finit par boire des bières tous les deux jusqu’à s’écrouler de fatigue.
21 février 2016
Je décide de retourner à l’hôtel aujourd’hui. Mon couchsurfeur est super sympa mais je sens qu’il veut plus et ça ne me met pas à l’aise. Après deux nuits avec très peu de sommeil, je suis crevée, j’ai besoin de me reposer et de ne rien faire.
Je vais juste faire le marché artisanal qu’il y a tous les dimanches sur la rue Defensa dans le quartier de San Telmo. C’est sympa, il y a du monde, certains font de la musique, je m’achète mon verre à mate et je rentre à l’hôtel.
Le syrien me propose d’aller manger. On se retrouve dans un restaurant indien à quasiment minuit. Encore une fois, je me rends compte que tout est très cher ici, mon porte monnaie pleure comme le téléphone. Ce soir là, je fais la connaissance d’une autre française super sympa. Ah les rencontres ! La meilleure partie de mon voyage !
22 février 2016
Dernier jour à Buenos Aires. Je me motive pour aller jusqu’au quartier de Palermo qui est LE quartier touristique. Je vais vite faire demi tour et entrer à l’hôtel. En effet, d’une, il fait super chaud et je commence à me sentir mal, de deux, le parc botanique où je voulais aller est fermé le lundi, de trois le zoo est HYPER cher. Deux déceptions, c’est deux déceptions de trop, je rentre à la casa ! Tant pis je n’aurais pas vraiment vu Palermo mais honnêtement, je m’en fous.
Je passe le reste de la journée avec les gens de l’hôtel. J’ai mon avion à 6h du matin pour aller à Ushuaia. Pour faire des économies je prends le colectivo 8 qui va jusqu’à l’aéroport international. Mais attention, il met 1h30 pour y aller et tous ne vont pas à l’aéroport. J’attends donc à partir de 1h du matin pour être sûre de ne pas le rater et il passe enfin vers 2h du matin.
Une semaine dans le froid d’Ushuaia, c’est par ici
Au revoir Buenos Aires. Mucho Gusto !
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