QUOI FAIRE À SAN FRANCISCO ?

QUOI FAIRE À SAN FRANCISCO ?

15 janvier 2016 Non Par ouestelle

Je suis littéralement tombée amoureuse de San Francisco. C’est une ville magnifique. Les bâtiments sont tous magnifiques, on peut passer des heures à marcher dans la ville à admirer les maisons plus belles les unes des autres ou les grafs et autres tags que l’on trouve quasiment à chaque corner. Il y a tout ce qu’il faut : le port, la mer, des parcs par dizaines, des musées, des galeries d’art, le quartier aux grands building, le célèbre pont, le quartier hippie, le quartier chinois, le quartier gay. Bref, je me verrais bien y vivre. En plus il y règne une ambiance particulière qu’on ne trouve qu’ici. Tout le monde est sympa, les gens sont juste… Comment décrire ça ? Par exemple, dans mon hostal, il y avait une salle commune avec cheminé, et des locaux venaient en profiter et ils sont juste souriants, agréables, ils viennent te parler juste comme ça. Autre exemple, tout au long de la journée les gens font du sport dans les rues et les parcs de la ville. Et c’est super plaisant de voir ce spectacle. Le matin, tu vas te balader sur le port, tu as ceux qui marchent, ceux qui nagent, ceux qui font du vélo, ceux qui promènent leur chien, il y a même les papas qui courent ensemble en poussant la poussette du petit. Je ne sais pas comment décrire ce que j’ai ressenti mais vraiment ça te motiverait presque à faire du sport. Tu sens que les gens sont positifs, en forme, qu’ils profitent de la vie. En fait, j’ai eu l’impression que San Francisco disait Fuck au reste du monde, en mode « on est comme ça, on fait ce que l’on veut ». Car il y a vraiment ce mélange des genres, les working girls et boys avec leur café Starbucks à emporter, les hippies qui fument leur joint dans la rue, les fous qui parlent tout seul, les intellectuels avec un bouquin à la main, les chinois qui ne parlent même pas anglais, les latinos et leur musique, les immigrés du monde entier, bref, je vais m’arrêter là, je pense que vous avez compris le principe. Le seul point noir je dirais est le nombre démentiel de SDF qu’il y a à San Francisco. La ville au célèbre pont rouge est malheureusement également connue pour être une des villes où il y a le plus de vagabonds. Mais à part ça, tout me donne envie de revenir, je me suis même promis d’y retourner, voir de venir vivre ici quelque temps. Et, j’allais presque oublié, autour de la ville il y a une montagne de choses à faire, mais j’en ferai la liste plus tard.

Bon maintenant que je vous ai fait une dissertation sur pourquoi je suis amoureuse de SF, on va parler un peu tourisme.

Que faut t-il y faire ?

Alcatraz
La célèbre prison perchée sur son île où Al Calpone a été enfermé est ouvert au public. Il vaut mieux acheter son billet sur internet en avance, il coûte au alentour de 35 dollars et comprend l’aller-retour en bateau, l’entrée de la prison et un audio guide. Je n’ai malheureusement pas pu y aller mais ce n’est pas grave, je le ferai quand je reviendrai !

Le Golden Bridge
Des agences vous proposent de le traverser en vélo ou de faire un tour en bateau pour le voir d’en bas. Deux points de vue sont possibles pour aller le voir de plus prés et le prendre en photo : Vista Point côté nord et Fort Point côté sud. J’ai préfère le deuxième car il y a un grand terrain d’herbe à côté qui vous permet de faire de chouettes photos (oui je sais que chouettes fait un peu expression de 1960 mais ça reste un classique). Sinon le pont en lui-même, pourquoi est-il aussi connu ? Après tout, ce n’est qu’un pont. Bon d’abord faut l’avouer, il a quand même la classe puisqu’à l’époque c’était une prouesse en ingénierie civile pour la profondeur de l’eau, le vent puissant, les forts courants marins et d’autres choses que j’ai oubliées. Il était même considéré comme infaisable, voilà pourquoi il est si célèbre.

Golden Bridge San Francisco Californie

Câble cars
On imagine pas San Francisco sans son antique tramway remontant la colline. Il date tout de même de 1873 et fait encore aujourd’hui le bonheur des touristes qui tentent de se prendre en selfie sur cette antiquité. Il y avait 21 lignes jusqu’en 1906 où malheureusement un tremblement de terre et des incendies ont quasiment tout détruit. Seules quelques lignes ont été reconstruites, les autres ont été remplacées par des bus, plus classique. Il me semble que le prix du billet coûte 7 dollars, pas donné quand même ! À ce prix j’ai préfère garder les pieds sur terre et le prendre en photo de loin. Il y a une rame qui reste toujours fixe le long de San Francisco Bay si je ne me trompe pas, pratique pour faire un selfie !

La Coit Tower qui offre une vue à 360 degrés sur la ville. Je n’y suis pas allée donc je ne peux pas donner mon avis, désolée. À l’intérieur il y a un musée sur la working life des année 1930 en Californie.

The Haight street, ou la rue des hippies. Ça sent bon la Marie-Jeanne quand on se balade dans cette rue longée de magasins en tout genre qu’on ne peut trouver qu’ici. Elle est également célèbre pour cette paire de jambes qui sort des murs d’une des maisons. Mon impression ? Tout à fait unique, cocasse, et dans cette esprit de San Francisco « Fuck, on fait ce que l’on veut ! ».

 

Lombard street, la rue aux 8 virages à 40 degrés. C’est décrit comme un passage obligatoire, … ouais, bof. Le seul truc que j’ai aimé c’est le sommet de cette rue offrabt une superbe vue sur toute la baie. Mais après ça, oui, c’est une rue avec des zigzags et beaucoup trop de touristes. Les voitures défilent sans cesse, je n’ai pas trop compris l’intérêt de passer par là en voiture mais bon, chacun son délire. Et effectivement la rue est jolie car elle est longée de superbes maisons et de fleurs, je ne vais pas lui retirer ça. Alors, à faire ou pas ? À voir si vois avez le temps, sinon, ce n’est pas grave si vous la ratez.

Lombard street San francisco Californie

Les maisons de style victorien. Malgré la destruction de pas mal de ces maisons lors du tremblement de terre de 1906, il y en reste toujours 14 000 dans les districts de Cow Hollow, Pacific Heights et de Alamo Square. Les plus célèbres d’entre-elles sont les 7 « Painted Ladies » que l’ont trouve sur Alamo Square. Elles sont souvent représentées sur les cartes postales avec les buildings en arrière plan. Moi j’ai adoré voir toutes ces maisons, c’est juste magnifique.

IMG_1826

– Le port, de Fort Maison à l’embarcadère. Une promenade s’impose le long de San Francisco Bay street et je dirais même de la faire deux fois si vous avez le temps. Une fois le matin pour voir le port se réveiller, les boutiques ouvrir petit à petit, les sportifs matinaux dont j’ai parle plus haut, les quelques touristes se baladant également, les pécheurs au travail, et pourquoi pas aller prendre le petit déjeuner à la célèbre boulangerie Chez Boudin. Sans oublier de passer au 39 Piers pour voir le spectacle des lions de mer qui sont venus s’installer ici. Puis une fois le soir, pour voir le port plus animé, avec les lumières des boutiques et des restaurants, quelques performances dans la rue, et s’arrêter manger du crabe au Fisherman’s Wharf.

Lions de mer 39 Piers San Francisco Californie

Chinatown, où plus de 10 000 chinois y résident. C’est l’une des plus grandes communautés chinoises hors d’Asie ce qui donne à ce quartier un côté vraiment authentique. Les toits et les lampadaires sont en forme de pagodes, tout y écrit en chinois et rarement traduit en anglais. La rue principale (Grant Avenue) est la rue vraiment pour les touristes, elle est longée d’un tas de magasins qui vendent tout genre de choses. La rue en parallèle, Stockton Street et les petites ruelles sont elles, beaucoup plus authentiques et représentent plus la vie du quartier. Entre les vendeurs de fruits et légumes, de viandes, d’herbes en tout genre, on y voit les femmes faisant leurs courses, les vieux lisant leur journal tout en chinois et tout ceux en plein travail. Pas la peine de demander votre chemin ou tout autre information, ils ne parlent quasiment pas anglais. C’est vraiment un plongeon dans une communauté chinoise. On peut également aller y visiter la fabrique de fortune cookie sur Ross Allée, vous savez, les gâteaux avec un message à l’intérieur. Le mien était du genre « faites le bien autour de vous, le destin vous le rendra ». J’aurais préféré qu’il m’annonce que j’allais gagner un million d’euros, oh !

Chinatown Street art San Francisco Chinatown Street art San Francisco Caifornie

– Autre quartier d’immigrés, North Beach. Il a été le lieu de résidence de beaucoup d’étrangers et il est aujourd’hui connu comme un genre de Petite Italie. Les Beatniks (ambiance bohémienne et intellectuelle) s’y sont réunis dans les années 50 et aujourd’hui on peut les retrouver dans deux lieux sur Columbus : au café Vesuvio et à l’intérieur la librairie City Lights. Broadway street, ancien cœur de la vie nocturne de San Francisco, compte encore quelques boites de nuit, restaurants et enseignes clignotantes pour spectacles érotiques.

Le Golden Gate Park, énorme parc juste à côté de Haight Street. Il compte 450 hectares, 5 kilomètres de long sur 1 de large. Il y a le Conservatory of Flowers (entrée payante), où on peut y trouver des plantes tropicales, le musée de Young (entrée payante mais l’accès à l’étage est gratuit et offre une vue sur toute la baie) sur l’art américain entre autre, le jardin japonais (entrée payante, 7 dollars il me semble), la superbe Acadamy of Sciences (35 dollars) avec son aquarium, son planétarium, sa forêt pluviale et son toit végétal, le Botanical Garden (je suppose que comme le reste, c’est payant) et un endroit avec des bisons (que l’on peut observer gratuitement !). Le parc comprend également 7 lacs, des courts de tennis, des terrains de football américain, de base ball, de tir à l’arc, de pétanque, de disc golf, un mini-yacht club et des étangs de pêche. Bref, vous l’avez compris, c’est énorme ! Mais c’est regrettable que tout y soit payant et surtout si cher. Sept dollars pour le jardin japonais, c’est abusé quand même, surtout qu’en 10 minutes on a fait le tour. J’aurais bien voulu faire l’Academy of Sciences, malgré son prix élevé, mais je n’ai pas eu le temps. Ça sera à faire quand je reviendrai. Sinon le parc en lui-même est agréable, il a des musiciens par-ci par-là, des aires de jeux pour les enfants, des expositions de peinture autour de la fontaine, des arbres gigantesques et on a vraiment l’impression d’être coupé de la ville et de son agitation.

Jardin japonais Golden Gate Park San Francisco

– Les deux géantes Twin Peaks, ces deux collines vous offrent une vue incomparable sur toute la ville. À faire en fin de journée pour voir le soleil couchant sur la mer, mais attention, il fait plutôt froid en haut !

Vue des Twin Peaks sur San Francisco

– Il y a également le quartier gay, personnellement, je n’y suis pas allé mais on m’a dit qu’il n’y avait pas grand-chose à voir, de même pour Japon Town.

Union square, le quartier des gratte-ciels, à faire plutôt de nuit pour admirer les lumières de ces géants. C’est beau à voir une fois, mais après j’étais pas non plus éblouie ou quoi que ce soit.

Union square San Francisco

Il y a encore pleins de choses dont je n’ai pas parlé comme l’aquarium ou le musée de Madame Thusaud que je n’ai pas eu le temps ou l’envie de faire. Tout ça pour dire, qu’il y a de quoi faire !

Et autour de San Francisco, il y a encore plein de choses à faire. Au sud, il y a Monterey et son célèbre Aquarium, un des plus connus au monde. Au nord il y a Sausalito et ses maisons flottantes,

Muir Woods et ses gigantesques conifères et la vallée des vignes de Napa. À l’est, il y a bien entendu le parc national de Yosemite dont j’en parle dans un autre article.
Pour résumer : il faut voir cette ville, ce n’est pas pour rien quelle a été classée en tête des villes à voir en 2013 par le Lonely Planet.


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Conseils :
– Adresse Hostal : HI San Francisco Fisherman’s Wharf au cœur de Fort Maison. J’ai littéralement adoré cet Hostal, un des meilleurs que j’ai pu testé. Bon il est un peu cher, 36 avec petit déjeuner pour le moins cher dans le dortoir de 22 lits. Mais il est vraiment génial. Salle commune forte agréable avec canapé, piano et cheminé, une cuisine énorme en mode cuisine professionnelle de restaurant, avec tout ce qu’il faut et en plus un jukebox et un billard, une salle de cinéma avec télévision et film en location gratuitement, un café où tu peux aller manger midi et soir, un wifi dans le bâtiment, c’est propre, les lits sont confortables, le personnel sympathique, que demander de plus ? Et si c’est un peu cher pour vous, vous pouvez venir toujours squater la cuisine ou la salle commune. Ils ne disent rien, j’ai même l’impression que c’est une habitude pour certains locaux. Nous on est resté dormir sur les canapés le dernier soir pour économiser une nuit, et on était pas les seuls.«