YUCATAN, ARRIVÉE À MÉRIDA & PROGRESO
Mardi 2 décembre 2015
J’arrive par avion à Merida, capital du Yucatán. Je sors de l’aéroport, il fait une chaleur incroyable. Je me tâte à louer une voiture, je fais le tour des agences et finalement je me lance. Pour 3 jours, histoire de faire ce qu’il y a autour de Mérida, 1500 pesos, ce n’est pas donné. C’est mon petit luxe de vacances, mais maintenant je sais que je ne pourrai plus me permettre ça si je veux voyager jusqu’en septembre.
Vu que j’ai chaud, je pense plage et je me rends à la plus proche : Progreso. Conclusion ? Passez votre chemin, ça ne vaut pas le coup. Le village n’a rien de spécial et la plage, il y a mieux. Tu ne peux pas vraiment te baigner car l’eau est remplie de bouts de bois ou de je ne sais quoi, en plus tu as pied, beaucoup trop pied. Au loin tu vois le port, c’est pas top. Je profite quand même de ma journée, la première des vacances ! Je fais quelques ploufs dans l’eau, j’essaye de faire des belles photos avec mon nouvel appareil, puis je décide d’aller marcher jusqu’à la fin de la plage. J’ai en tête de me trouver un endroit pour manger mais tous les restaurants sont vides. C’est un peu gênant quand même de manger seule dans un restaurant, non ? Je décide d’aller faire un tour dans le village, mais en réalité il n’y a rien à voir et je me retrouve seule ici à la nuit tombée, c’est carrément flippant. Je retourne à ma voiture direction Mérida.
Le gars chez qui je loge (un gentil français qui m’a proposé de rester chez lui après avoir vu mon message sur le site voyage forum.com), ne rentre qu’à 21h. Du coup, j’ai le temps d’aller manger. Je tape restaurant sur Google et vois Le bistrot… Ne me dis pas que c’est un restaurant français ! Après 5 mois loin de mon pays, je tuerais pour un peu de nourriture française. J’avais peur que ça soit trop guindé pour moi, comme souvent dans les restaurants français, mais non, ils m’ont acceptée avec mes baskets et mon sac à dos. Franchement, je me suis régalée, je le recommande vivement. À chaque bouché je fermais les yeux et j’avais un orgasme gustatif. En entrée, plateau de fromage et en plat principal, canard confit. J’en rêvais depuis tellement longtemps. Bon c’était encore un petit luxe de vacances car pour le Mexique, c’est vraiment pas donné (500 pesos avec deux eaux gazeuses).
Je rentre et je rencontre mon logeur temporaire : Gaël. J’avais un peu peur qu’on n’ait rien à se dire, mais, au contraire, j’ai bien accroché et on a bien discuté dès le premier soir.