
TRUCS ET ASTUCES MADE IN PEROU
Ce que j’ai pu retenir et qui peut aider !
Le Pérou, pays de la négociation.
Surtout n’ayez pas peur et n’hésitez pas. Au Pérou, tout peut se négocier et vous devez négocier. Dans les marchés, n’achetez jamais un produit au prix annoncé (car il n’est souvent pas affiché). Il m’est arrivé de baisser le prix de moitié sur une écharpe. Le taxi c’est pareil, toujours faire baisser le prix, même si c’est seulement d’un sol, c’est toujours ça de pris. J’ai même rencontré des allemandes qui avaient négocié le prix de leur hôtel ! Les entrées pour les sites ne sont pas négociables, mais les tours qu’on vous propose si. En gros, qui ne tente rien n’a rien, donc lancez-vous!
Le règne de Cruz del Sur est terminé !
Si vous allez sur les forums, tout le monde vous parle de la compagnie de bus Cruz Del Sur. Effectivement, c’est une bonne compagnie ; mais aujourd’hui d’autres proposent la même qualité pour un prix bien inférieur.
En parlant de bus, c’est le moyen de transport le plus utilisé au Pérou mais ce ne sont pas les bus que l’on connait en France. Une hôtesse est à bord, des repas sont prévus et les sièges peuvent être semi-cama ou cama intégral (cama=lit), autrement dit, on y dort plutôt bien car on est quasi à l’horizontal. La majorité des gens privilégient donc les bus de nuit pour gagner du temps et une nuit d’hôtel. Il y a même un service plus cher dans certains bus, avec un siège encore plus confortable, mais en tant qu’étudiante fauchée, je ne l’ai jamais utilisé.
Les taxis, sûrs ou pas sûrs, telle est la question.
On va souvent vous dire que les taxis ne sont pas sûrs, honnêtement, je n’ai jamais eu de problème. Mais effectivement, comme dans tout pays, il faut être sur ses gardes. Le problème, c’est qu’il n’y a pas de recette miracle pour savoir le quel est sûr et le quel ne l’est pas.
Si vous voulez une anecdote : une fille m’a raconté qu’à Cuzco, elle s’est rendu compte que le taxi était en train de sortir de la ville au lieu de l’amener à l’endroit demandé. Elle l’a donc attrapé au niveau du cou (elle était assise à l’arrière) et lui a dit « ramène moi dans le centre, j’ai un couteau dans mon sac ».
Donc le conseil que je peux donner :
• Si possible ne pas prendre le taxi seul(e).
• Connaitre un minimum la ville ou regarder sur une carte où est le lieu de destination souhaité.
• S’asseoir à l’arrière (et j’insiste sur ça, car au Mexique j’ai fait l’erreur de m’asseoir à l’avant une fois, et on m’a volé mon sac).
• « Ramène moi dans le centre, j’ai un couteau dans mon sac » se dit plus ou moins en espagnol « Vas ahora en el centro, tengo un cuchillo en mi mochila ».
Sinon, sur les prix des taxis comme je l’ai dit, toujours négocier. Et dans les lieux comme les terminaux d’autobus, il y a régulièrement des pancartes avec le prix du taxi selon la zone de la ville. Et ne pas hésiter à demander aux personnes, dans les hôtels etc, en général les péruviens sont très sympathiques.
Business is business, attention aux arnaques !
Une écharpe en laine de lama pas chère, 99 % de chance que c’est du mouton. On ne peut pas en vouloir aux Péruviens qui essayent de faire leur beurre sur le dos des touristes, mais la réalité est ainsi, la majorité des produits qu’on vous propose à prix bas sont des faux.
Les bijoux en plata (argent en espagnol), le sont rarement. Un exemple, 80% de ce que j’ai acheté qui devait être de l’argent, s’est révélé être de la camelote (quelques semaines plus tard, tu te rends compte que c’est devenu jaune). Car en effet, à la place de l’argent ils te vendent ce qu’ils appellent de l’alpaga (oui, comme l’animal), un mélange de métaux qui brillent comme l’argent mais qui au bout d’un moment jaunit. Et ils peuvent te montrer le poinçon, ça ne signifie rien du tout.
Alors comme le taxi, pas de recette miracle, mais si on vous propose une écharpe en lama à 15 soles (5 euros) ou un bijou en argent à 30 soles (10 euros), il y a surement anguille sous roche.